PP Spéciale Halloween : Nightmare Night à Manehattane

-Héhé, qu’est-ce que tu fous ici ? T’as pas été diagnostiquée comme folle, si ?
-Oui bien sûr, après un an à croupir en prison ils ont finalement trouvé un problème mental dans ma tête…
-C’est vrai ?
-MAIS NON BANANE ! J’me suis fait embarquée par erreur dans une file de fille qui se dirigeait vers l’asile !
-Oooooooooooooooooh, ça explique tout.
Jiucy saisit Hydra par le cou et lui ébouriffa les cheveux.
-Mais je suis super content que t’es là. En plus tu viens pile au bon moment, la Nuit du Cauchemar est le jour préféré de tous les poneys ici.
La jeune pégase se dégagea violement de l’emprise du poney fou.
-Super, passé une nuit entière enfermée avec des demeurés ment…
Elle se stoppa dans sa phrase quand elle aperçut ce qui se passait plus loin.
-Euh…ils font quoi là ?
Jiucy se retourna alors pour voir Ratsoa et la fangirl de Real commencer à s’enlacer.
-Oh, ça, c’est Ratsoa, on l’appel Chef entre nous. Hahaha.
-Et ça c’est Pink, elle a déjà flashé sur l’entièreté des étalons de l’asile, mais elle a toujours un faible pour Real Conspiraty.
Jiucy posa son sabot sur l’épaule d’Hydra.
-Tu t’y habitueras.
-Tu rêve mon pauvre Jiucy. J’compte pas chômer ici.
-En attendant, on peut te considérer comme une invitée. Haha. Et cette petite bagarre m’a bien inspiré.
L’étalon blond se plaça au centre de la pièce.
-Votre attention à tous ! J’ai une super idée, ramassez les gardes encore dans les pommes et suivez-moi.
Il frotta alors ses deux sabots entre eux, avec un sourire mesquin sur le visage.
-Je sens que ça sera la meilleur Nuit du Cauchemar de tous les temps…

Le stagiaire se réveilla douloureusement, la seule chose dont il se souvenait était d’avoir été frappé à la tête. Il se trouvait sur un lit, mais pas un simple lit d’hôpital.
Il se trouvait dans une petite pièce fermée, seule une porte s’y trouvait. À en juger par les murs blanc tâché de gris et le double vitrage de la porte, il se trouvait dans une cellule.
Il se leva et avança doucement vers la dite porte.
Il posa le sabot dessus, celle-ci s’ouvrit légèrement dans un grincement, elle n’était pas fermée.
Derrière, c’est un paysage incroyablement glauque qui s’affichait. Un éclairage bas et qui déconnait toute les 20 secondes, certaine cellules étaient ouverte, des lits et des draps trainaient partout au sol et des choses étaient écrites au mur de manière diverse.
C’est alors que je jeune étalon entendit comme un air être fredonné. Il ouvrit un peu plus la porte, et entre les détenues qui se frappaient la tête contre le mur et ceux qui se battaient entre eux, il put en apercevoir commencer à chanter.
Boys 'n girls of every rank.
Wouldn't you like to see something strange ?
Come with me and you will cry,
'bout our realm of Nightmare Night !
THIS IS NIGHTMARE NIGHT !
THIS IS NIGHTMARE NIGHT !
Captives scream in the dead of night !
THIS IS NIGHTMARE NIGHT !
EVERYBODY MAKE A CRIME !
Trick or treat 'till the guardians gonna die of fright !
It’s our time, everpony scream
In the asylum of Nighmare Night !
Une voix se fit alors entendre seule depuis une cellule.
-I am the one hidding in the dark.
Don’t be alone, when you’re walking in the park
Puis, ce fut un poney assit contre une poutre, un "5" au couteau gravé sur sa poitrine, tenant une pelle, qui repris la chanson.
-I am the one that bury you alive.
Scares on my chest that make the number « five »
THIS IS NIGHTMARE NIGHT !
THIS IS NIGHTMARE NIGHT !
NIGHTMARE NIGHT, NIGHTMARE NIGHT, NIGHTMARE NIGHT, NIGHMARE NIGHT….
*Mais merde, il s’est passé quoi ? Faut que je retourne à la salle commune…*
Il sortit de la cellule et se dirigea, tout en évitant d’attirer le regard des fous présent dans la grande pièce qui continuaient leur chanson, vers la salle commune.

Undead et Fire arrivèrent enfin au centre-ville. Ce lieu respirait le bonheur au milieu de ces stands et de ces poneys déguisés.
La jeune licorne tira l’étalon par le sabot pour l’entrainer vers un premier stand.
Le stand avait plusieurs peluches d’effigie horrifique pendues et sur des étagères. Il se tenait dessus un étalon licorne jaune-beige avec une tenue de forain noire. Il faisait de grand geste tout en parlant dans un micro qu’il tenait grâce à sa magie. À côté de lui, sur un tabouret se trouvait un serpent qui regardait le publique avec ce qui semblait être un sourire mesquin.
-Venez poneys et étalons, et oser tester votre peur face à la grande Heartbeat. Ce serpent est un cardiophis, un rare serpent du Hayseed Swaps, elle est capable de sentir votre rythme cardiaque et de ressentir votre peur. Pensez-vous pouvoir lui cacher votre frayeur ? Celui qui aura le rythme le plus bas selon Heartbeat gagera le gros lot ! Vous Monsieur !
Il pointa tout à coup son sabot vers Undead.
-Moi ?
-Oui, vous ! Vous m’avez l’air d’un brave étalon, voulez-vous essayer de faire face à l’intrompable Heartbeat ?
-Euh… Oui, pourquoi pas…
-On applaudit le monsieur !
Il fit monter le jeune mort vivant sur la scène et l’assit sur le tabouret. Le serpent s’enroula autour de son sabot et le regardait das les yeux.
Undead du avoué qu’il n’était pas vraiment à l’aise, se long silence avec cette chose visqueuse qui semblait essayer de lire dans son âme.
Mais tout à coup, l’expression mesquine du serpent se changera en regard interrogateur. Elle s’enroula encore plus au tour de l’étalon, commençant à lui siffler dans l’oreille avant de retourner sur son regard et de plisser les yeux.
Puis, elle se tourna vers le présentateur et lui lâcha un « Ssssssssssss », comme pour lui dire quelque chose.
-Comment Heartbeat ? Rien du tout ?
Il resta quelque seconde silencieux, avant d’ordonner au serpent de lâcher Undead.
-Et bien  bravo mon jeune ami, je ne sais pas comment, mais vous avez réussi à duper Heartbeat. Vous remportez le prix !
Les poneys qui regardaient applaudirent, Fire fit de même.
Le présentateur donna le choix à Undead de la peluche, celui-ci pris une sorte de nounours-zombie qu’il offrit à Fire. Celle-ci rougie lorsqu’il la lui donna, mais accepta le cadeau qu’elle serra fort contre elle.
-C’était vraiment amusant. Un peu étrange, mais amusant. Y a quoi d’autre ?