[RP] Age of Evil

Le corps de Shana fondait de plus en plus, seul son regard donnait l'impression d'être immobile. Ses yeux fixes, jaugeant Mina, la suppliant, l'implorant de la sauver. La jeune gitane avait beau faire tout les efforts du monde, comme tenter de remettre les parties fondues à leur place, le résultat ne faisait qu'empirer. Shana ne ressemblait déjà plus à un être humain, juste à une forme visqueuse et humanoïde s'accrochant à sa sœur aînée comme pour s'accrocher à sa vie.
Mina tourna alors la tête vers la source de la voix, simplement représentée par une silhouette d'ombre. Aucun détail, aucune couleur... Aucune émotions ni réaction.

"Ne restez pas planter là, faîtes quelque chose!!"

Pas de réponse. Pas de mouvement. Le seul bruit pouvant être entendu était les gouttes du corps de Shana qui s'écrasaient au sol, marquant chaque seconde par leur cliquetis dans le silence oppressant.

"Vous devez savoir comment arrêter ça!!
-Frangine..."

Toujours rien, les jambes de sa chère sœur devinrent un simple amas de chair et d'os fondus. La jeune femme fut obliger de se baisser pour maintenir ce qui restait de sa sœur d'apparence.

"Allez!!!"

La silhouette ne réagissait toujours pas, mais Mina pouvait sentir que ça la regarder. De Shana, il ne restait plus rien de la partie basse.

"Mais c'est quoi votre problème!!? Aidez-la!!!
-Mina..."

Mina ne sentait plus les mains de sa sœur la tenir, ces dernières devenues inexistantes. C'est alors que la silhouette un simple geste: pointer du doigt ce qu'elle tenait. Elle tourna la tête, regardant de nouveau sa sœur. Son expression... avait changé. Son regard était toujours fixe, mais accusateur.

"Pourquoi... Pourquoi tu ne fais rien?
-... Shana?
-Qu'est-ce que tu attends au juste? Que je disparaisse? Tu ne me supportes plus en vrai, c'est ça!!?
-Pourquoi tu dis ça...?
-C'est vrai, tu appelles à l'aide... Mais ce n'est pas de la dévotion, c'est de l'hypocrisie!!"

La jeune femme ne pouvait plus que tenir la tête de Shana dans le creux de ses mains, la mâchoire de cette dernière se déformant, tout comme les dernières paroles qui sortaient de sa bouche. Elle n'arrivait pas à comprendre cette soudaine vague de haine qui semblait l'immerger.

Puis, plus rien... Il ne restait plus rien.

Mina fixait ses mains, tremblante, avant de se lever et de se diriger vers la silhouette, l'attrapant par ce qu'il semblait être un col de vêtement. La rage et le désespoir émanaient de ses yeux verts.

"Qu'est-ce que ça veut dire tout ça!!!? Vous l'avez laissé mourir!!!"

La silhouette fit lentement un non de la tête.

"Tu l'as laissé mourir."

Le regard enragé de Mina se changea en choc. Ces mots l'avaient frappé comme si quelqu'un lui avait planté un couteau rouillé dans le cœur.

"Tu l'as tué. Tu n'as fait que retarder l'inévitable."

Mina lâcha sa prise, dévastée.

"Et c'est de ta faute... Et la tienne seulement."

En dehors du cauchemar comme en dedans, Mina était au sol, à genoux, fixant vers le haut d'un regard aussi blanc que vide. Son sang, toujours avec l'aspect de fouets, se virent doter de légers pics, se mouvant sur le sol et frappant au hasard contre celui-ci sans raison, comme si ils avaient une volonté propre alors que Bloodegde n'en possédait plus.

Quand le rayon frappa le démon  il y eut une forte explosion et énormément de fumée.  Arkaan eut un air rassuré, les enfants de Dieu ne tomberont pas aujourd'hui, ni ses serviteurs les anges. Il ferma les yeux apaisés, il entendit soudainement un rire, rauque, presque résonnant.

«C'est tout ce que tu peux faire?»

Le démon dissipa la fumée d'un coup d'ailes. Il n'avait même pas une égratignure. Arkaan ne pouvait alors plus que ressentir désespoir et horreur.

«Ressent la puissance d'un vrai démon et disparaît à jamais, pathétique héros.»

Une boule d'énergie noirâtre se forma dans le main du démon et Arkaan ne pouvait plus bouger, paralyser par la peur.

Arkaan essayait de bouger comme il peut, se débattant presque sauvagement. Hurlant de rage.

Petit à petit, les bâtiments et tout ce qui entourait le démon commençait à se détériorer et se faire absorber par la boule d'énergie qui gagnait en puissance. Mais le paladin ne perdit pas espoir, car il était détenteur de Durandal, l'épée légendaire du pieux Roland transmise à l'archange St Michel pour qu'il la transmette au champion de la Lumière, celui qui vaincra les ténèbres et protégera l'humanité jusqu'au Jugement dernier.

Il saisi l'épée et la brandissait devant le démon, de la lumière divine sortit de l'épée.

-Maintenant Démon retourne en ... quoi...

La lumière sortant de l'épée était désormais noire, des filaments obscurs et démoniaque traversait l'épée, comme si cette dernière se nourrissait du mal. Quand la corruption atteint le bras du paladin, il lâcha l'épée qui disparut dans une fumée noire.

Un nouveau du démon résonna, la boule d'énergie prenait encore plus d'ampleur. Arkaan s'écroula sur les genoux, les bras en arrière. Des larmes coulaient sur ses joues. Tout disparaissait, tout se faisait englober par le mal, par les Démons. Ils avaient gagner, qu'est ce que Arkaan avait t'il louper ? Était t-il trop indulgent ? Trop sévère ? Comment la corruption a t'elle pus prendre de telle proportions ? Comment une poignée de démons a pus ramener toute l'espèce ?

*fin de la musique*


Alors que la boule noire dévorait les entrailles d'Arkaan, que sa peau se consumait, que le dernier souffle de l'humanité s’éteignit pour laisser la place au néant. Arkaan souriait, il souriait car, loin derrière le démon, une fleur ne bougeait pas malgré l'attraction du mal et continuait sa vie.

Lorsque son interlocuteur se tordit de douleur sans réal raison apparente, Nikolas recula d'un pas, laissant tomber sa cigarette d'entre ses doigts, chargements ses mains d'énergie de l'Immaterium, se préparant au pire. Les super instables semble se multiplier ces derniers temps et il était bien conscient des conséquences d'un pouvoir hors de contrôle. Mais, comme pour lui prouvé le contraire, l'étranger sembla reprendre ses esprits et, après un bref instant, releva sa capuche et retira son masque, dévoilant un être à l'apparence maladive, livide, à la peau blanche et aux yeux rouges. Rien que Nikolas n'avait déjà vu de son vivant.

« Je me présente, on m'appelle Oblivion, mais vous pouvez m'appeler Ethan, je fais actuellement des recherches sur la mutation, dans l'espoir d'en trouver une qui me guérira de mes nombreuses maladies, et contrairement à beaucoup de gens, je n'ai pas peur de me salir les mains pour survivre. Voila vous savez mon nom, mes intentions et mon visage. Donc pouvez-vous répondre à ma question? Et j'ai vu votre ami partir, mais ça m'arrange car cette gamine m’occasionne quelques gros mal de tête. »

Et bien. Voilà qui était déjà plus convaincant que la première version des fait. Encore un super au passif compliqué près à tout sacrifier pour une cause. Même si cette cause était égoïste, cela restait une cause. Soudainement, un détail inquiéta le psyker. Ce Ethan n'était pas dérangé par le fait de se salir les mains ? Et un orphelinat était attaquer par des ennemis inconnu, attirant tout les super, parmi eux, certainement un bon nombre de mutant et soudainement ce gars sort de sa cachette ? Nikolas assumai que ce gars n'avais pas prévu l'arriver de la gamine, au vue des effets secondaire visiblement très douloureux sur sa psyké. Redirigeant les pouvoirs de l'Immaterium à travers son corps, le psyker fit face à l'étranger, près a déchaîner sa fureur sur lui si ses doutes s'affirmaient. Ignorant sa question, il commença son interrogatoire.

« Ethan, c'est cela ? A défaut de porter vos ''collègues'' supers dans mon cœur, j'ai encore souvenir que, même dans cette ville d'injustice, le kidnapping est illégale. Car c'est bien pour ça que vous êtes là, n'est-ce pas ? Dîtes moi. Comment vous avez sût que tout ces guignoles allaient se rassembler ici ? Votre rapide arrivée m'intrigue. Choisissez bien votre réponse. Car elle pourrait me pousser à vous dévisser la tête... Ou à vous proposer un accord. N'essayez pas de me mentir. Je risquerai de choisir l'option 1 par défaut si vous essayez. »

"Cela partirais du principe qu'ils soient tous des citoyens légaux de l'empire de Fatalis, ce dont j'ai un doute pour certains. Mais il est vrai que le kidnapping n'est autorisé dans ce pays et il est vrai que je suis là pour récolter des supers, je le reconnais. Cependant ne vous méprenez pas un instant, je n'ai pas organisé ce carnage, la seule manière qui m'a permis d'être là dans les temps? J'ai des espions partout dans cette ville, et j'ai pu facilement déduire que, comme des insectes attirés par la lumière, ces soit disant parangons du bien foncerait dans ce charnier dans l'espoir de sauver des enfants, tel des chevaliers d'antan. J'avoue avoir moi-même été surpris par le résultat, notamment de l'espèce d'ange berserk qui a perdu l'esprit. Je suis en train de réfléchir à son utilité mais quelqu'un qui ne contrôle pas ses pouvoirs peut devenir une menace pour tout le monde, moi y compris, c'est pourquoi j'hésite presque à l'éliminer..."

Oblivion se prit une nouvelle décharge psychique qui lui donna l'impression que son coeur explosait intérieurement sous la pression engrangé par un autre caillot au niveau d'une artère, avant de recevoir une nouvelle décharge. Ses réserves diminuaient vite, trop vite. Il se devait de se replier rapidement, avant d'être pris dans le champ sans protection.

"... Pardon, que disais-je? Ah oui, tuer la mutante avant qu'elle ne fasse d'autres dégats, mais en même temps elle a le chic pour botter des culs pour me permettre de récolter après. Qu'en pensez-vous potentiel partenaire?"

Le soudain noir total indiqua au mutant que le cauchemar était fini.
Il prit une violente inspiration, comme si il était resté sous l'eau durant tous le temps qu'il était au sol.
Il ne s'attendait pas, par contre, à aspirer un liquide presque compacte, qu'il s'empressa de recracher en toussant.
- ... vous inquiétez pas, je ... enseignant ici. Je ... Xante Leon. Répondez .... comment .... appelez-vous ?
Carbon ouvrit les yeux, sa vue était encore trouble et ses oreilles sifflaient toujours, mais il put deviner la couleur des cheveux de la personne devant lui.
Quand il s'aperçut qu'ils étaient bleus, il leva en tremblant la main dans leur direction.
- ... S... Sea- ...
Seconde chose qu'il remarqua : sa main devenait liquide, et allait tomber à chaque instant en une substance noire.
En alerte, il regarda le reste de son corps : la moitié qui était au contact du sol avait déjà disparu en une mare de pétrole noire dans laquelle il baignait.
Ce n'était pas la première fois qu'il se retrouvait dans ce genre de situation, mais à chaque fois, il fallait faire vite et le stress éprouvé était intense, il risquait de mourir, après tous.
Au prix d'un effort incroyable, il ré-absorba le liquide dans son organisme, et petit à petit, son corps redevenait entier.
Après cette souffrance, il s'allongea sur le dos, et passa ses main sur son visage, pour essuyer ses larmes.
Il procéda ensuite à un extrêmement long soufflement.
- ... Pfffffffffffffffffffffff.... It's over....
Il enleva ses mains et se rassit, le mutant en profita pour tourner la tête et regarder l'homme qui était venu à son aide.
Il avait en effet des cheveux bleus, et une mine inquiète.
- ... Thank you, I'm... fine.... My name is...
Deux secondes, "Xante Leon", où a-t-il déjà entendu ce- oh, c'est vrai.
- ... Scott Gem... Nathan's dad.
Le mutant tenta ensuite de se relever, mais alors qu'il bougeait il sentit quelques chose remonter dans sa bouche.
Il cracha, enfin "vomit", du liquide noir devant lui, puis s'essuya la bouche avec son poignet.
- ... Please, call me "Carbon".

Le professeur restait un peu dubitatif quant à l'état de son interlocuteur. Sans le moindre doute, cet homme était un mutant. Xante se contenta d'observer les diverses manipulations de cet étrange être pour garder cette substance noire en lui. Plutôt, celle-ci semblait être une partie primordiale de son corps. Pour dire vrai, c'était assez intéressant à observer.
Son état physique et émotionnel confirma les hypothèses du chimiste : lui aussi avait été victime de ce cauchemar. Et, visiblement, le sien avait l'air d'être particulièrement douloureux.
Après avoir réussi à "récupérer" l'entièreté de cette sombre matière, le mutant procéda ensuite à un extrêmement long soufflement :
- ... Pfffffffffffffffffffffff.... It's over....
Il enleva ses mains et se rassit. Il en profita pour tourner la tête et considéra Xante, qui était venu à son aide.
- ... Thank you, I'm... fine.... My name is... Scott Gem... Nathan's dad.
Le professeur fut surpris pendant un court instant. Un sourire se dessina alors sur son visage.
Scott tenta de se relever mais, alors qu'il bougeait, il sentit quelque chose remonter dans sa bouche. Il cracha - enfin, "vomit" - du liquide noir devant lui, puis s'essuya la bouche avec son poignet.
- ... Please, call me "Carbon".
Le chimiste se releva également et hocha la tête :
- Un plaisir de vous rencontrer, monsieur Gem - ou plutôt, monsieur Carbon. Pour être honnête, je suis agréablement surpris de déjà vous voir. Et cela me confirme une chose qui est très importante à mes yeux... vous êtes venu dès que je vous ai demandé auprès de Nathan. Cela veut donc dire, selon moi, que vous êtes un bon père.
Et, en plus de ça, une nouvelle hypothèse se formait dans l'esprit de Xante. Carbon était un mutant, les chances que Nathan le soit également étaient relativement hautes.
- Je vois que vous êtes doté de... certaines capacités. C'est intriguant. Enfin bref, quoiqu'il en soit... j'aurai aimé vous rencontrer dans d'autres circonstances ; il est vrai que la situation est un peu tendue par ici... ... ... Oh, oui, c'est vrai ! Ne vous en faites pas. J'ai fait en sorte de cacher votre état... hum... "liquide" de tout à l'heure à la vue des autres, si jamais quelqu'un nous épiait.
Il regarda par dessus l'épaule de Carbon, pour voir l'extérieur du bâtiment. Visiblement, il n'y avait personne de suspect. De toute façon, si il était venu, il serait déjà loin à l'heure qu'il est. Et puis, la "bonne nouvelle" de la visite du père de son élève l'avait un peu calmé et sa colère se dissipa. Sans qu'il n'y prête attention, ses cheveux reprirent alors leur couleur naturelle.
- Veuillez m'excuser, monsieur Carbon. Il est vrai que je parle beaucoup. Vu la situation, je comprendrais que vous voudriez postposer notre rendez-vous. Mais si vous le souhaitez, nous pouvons nous rejoindre dans... mmh, non, pas mon bureau, il y a mon assistante qui s'occupe d'un élève blessé et discuter là-bas ne serait pas approprié... Bien, vu l'heure, les salles de classes devraient être vide. Peut-être pourrions-nous aller dans ma salle de classe ? J'y ai installé un percolateur. On pourra parler du cas de votre fils autour d'un café. Qu'en dites-vous ?

- Un plaisir de vous rencontrer, monsieur Gem - ou plutôt, monsieur Carbon. Pour être honnête, je suis agréablement surpris de déjà vous voir. Et cela me confirme une chose qui est très importante à mes yeux... vous êtes venu dès que je vous ai demandé auprès de Nathan. Cela veut donc dire, selon moi, que vous êtes un bon père.
Carbon ne put s'empêcher de laisser sortir un petit rire sarcastique.
- Je vois que vous êtes doté de... certaines capacités. C'est intriguant. Enfin bref, quoiqu'il en soit... j'aurai aimé vous rencontrer dans d'autres circonstances ; il est vrai que la situation est un peu tendue par ici... ... ... Oh, oui, c'est vrai ! Ne vous en faites pas. J'ai fait en sorte de cacher votre état... hum... "liquide" de tout à l'heure à la vue des autres, si jamais quelqu'un nous épiait.
Le mutant tourna la tête vers Xante et leva un sourcil, le "cacher" ? se pourrait-il que cet homme soit en fait l'origine de cette éprouvante expérience si il a prit le soin de camoufler son état ?
Peut importe, le cauchemar est fini, et le mutant était exténué, il se frotta les yeux et chercha un miroir, ou n'importe quoi qui pourrait refléter son physique.
Il remarqua que les cheveux du professeur changèrent de bleu à brun et déduit ainsi qu'il devait également être un mutant ou autre.
- Veuillez m'excuser, monsieur Carbon. Il est vrai que je parle beaucoup. Vu la situation, je comprendrais que vous voudriez postposer notre rendez-vous. Mais si vous le souhaitez, nous pouvons nous rejoindre dans... mmh, non, pas mon bureau, il y a mon assistante qui s'occupe d'un élève blessé et discuter là-bas ne serait pas approprié... Bien, vu l'heure, les salles de classes devraient être vide. Peut-être pourrions-nous aller dans ma salle de classe ? J'y ai installé un percolateur. On pourra parler du cas de votre fils autour d'un café. Qu'en dites-vous ?
Carbon se dirigea vers un fenêtre pour voir son reflet, il prit une inspiration et fit disparaitre toutes les impuretés de son corps : ses cernes disparurent, ses muscles se redessinèrent un peu mieux, et les cheveux un peu blanc redevinrent complétement noirs.
Ça aurait pu être pire, se dit-il, il aurait pu reprendre sa véritable apparence.
Il se retourna vers Xante.
- ... If I go home now, I would have went through this... fucking thing for nothing, so yeah, let's get over it.

Xante observa la moindre action de Carbon utilisant ses pouvoirs. Visiblement, il pouvait se régénérer d'une quelconque manière - il ne savait pas encore comment. Quoiqu'il en soit, il n'était pas là pour réaliser des recherches mais pour discuter du cas de Nathan Gem. Le chimiste invita le mutant à le suivre dans la salle de classe. Il y entrèrent et, après avoir actionné le percolateur, Xante se dirigea vers la fenêtre. Il passa un court instant à observer les lieux, afin de vérifier si l'ennemi se trouvait encore dans les parages. Et, apparemment, non. En fait, il ne savait même pas s'il avait été près de ce lieu, tout simplement. Avant même de s'asseoir, il se dirigea vers la machine et commença à se servir une tasse de café :
- Vous savez... j'ai remarqué quelque chose, dans ma classe. En observant, globalement, j'ai noté que Nathan restait seul et ne prêtais pas vraiment attention aux cours. Toutefois, la chose qui m'a marqué, n'est pas le fait qu'il soit rejeté pour une quelconque discrimination, non... J'ai surtout l'impression que les élèves ont peur de lui. (Un café, monsieur ? Avec du sucre et/ou du lait ?)
Il se dirigea ensuite vers le pupitre puis bu une gorgée de son breuvage :
- Même les professeurs le favorisent. Je ne comprends pas vraiment... Bref, tout ça pour vous dire que cette situation n'est pas vraiment bonne pour votre fils, monsieur Carbon. Je pense qu'il devrait tenter de s'intégrer et de prendre part aux cours. Et, s'il ne voit aucun intérêt... eh bien, il faudrait potentiellement trouver quelque chose - une matière, un cours, une orientation - qui lui convienne.
Il fît une pause et regarda Carbon dans les yeux :
- Je vais la jouer franc-jeu, monsieur Carbon. Je vais peut-être me répéter, mais je ne pensais pas vous voir si tôt. Je ne pensais pas vous voir du tout, en fait. Mais vous voilà, le jour même, devant moi. J'apprécie fortement votre intérêt pour la situation de votre fils. Moi-même je suis père, et si jamais quelque chose comme cela arrivait, je viendrai également le jour même. Par ailleurs, je suis également le psychologue de l'établissement. Bien entendu, cela ne veut pas dire que je m'occupe uniquement des fous, bien au contraire. Je pense qu'il serait plus simple d'en parler directement avec votre fils, qu'il vienne me voir et qu'ensemble, nous discutions de son avenir. Mon but est qu'il réussisse dans un domaine qui lui plaît.

Quelques instants plus tard, après ce premier échange, Helia rentra dans la pièce, légèrement essoufflée :
- Sir Leon, est-ce que vous allez bien ? Avez-vous trouvé le coupable de cette illusion ? ... ... ... Oh, désolée.
Xante esquissa un petit sourire et fit un "non" de la tête :
- Ce n'est pas grave, ma chère Helia. Malheureusement, non, je n'ai pas pu trouver l'ennemi. J'ai plutôt tenté d'aider cette personne plutôt que de poursuivre seul un ennemi que, tout compte fait, je n'aurai probablement pas pu vaincre. D'ailleurs, permettez-moi de faire les présentations : Helia, voici monsieur Scott Gem, ou plutôt "Carbon", le père de Nathan.

- Oh, je vois. Enchantée, monsieur. Je me nomme Helia Gunt, domestique de sir Leon.
- Ah ah, je préfère le terme d'assistante, par contre. Comment va mon élève ? J'ai souvenir de te l'avoir confié...
- O-oui... il va bien, ne vous en faites pas. Étant redevenu stable, je me suis dit que je devais venir vous protéger si besoin était...
- Je vois, je vois... merci beaucoup, ma chère Helia. Cela me touche, vraiment.

En voyant l'affiche, Ed' laissât échapper un hockey tant il était choqué par ce qu'il voyait, les mutant tuait les humain, Ed n'était pas arrivé à tuez tout les mutant à temps il avait échoué...

Ed tombât à genoux et commençât à sangloter, fermant les yeux espérant que quand il les rouvrait tout ceci soit terminé.

Le mutant suivit le professeur dans la salle de classe, en étant tous particulièrement méfiant, il regardait chaque recoin de la salle ainsi que l'individu, en quête de qui aurait pu être à l'origine de cette attaque psychique.
- Vous savez... j'ai remarqué quelque chose, dans ma classe. En observant, globalement, j'ai noté que Nathan restait seul et ne prêtais pas vraiment attention aux cours. Toutefois, la chose qui m'a marqué, n'est pas le fait qu'il soit rejeté pour une quelconque discrimination, non... J'ai surtout l'impression que les élèves ont peur de lui. Un café, monsieur ? Avec du sucre et/ou du lait ?
- Milk and sugar, please.
Alors que les deux se dirigèrent vers le pupitre, Carbon continua d'écouter Xante, un air un peu confus.
Il regarda sa tasse de café, s'assurant qu'il ne craignait rien, puis le but en une gorgée.
- Même les professeurs le favorisent. Je ne comprends pas vraiment... Bref, tout ça pour vous dire que cette situation n'est pas vraiment bonne pour votre fils, monsieur Carbon. Je pense qu'il devrait tenter de s'intégrer et de prendre part aux cours. Et, s'il ne voit aucun intérêt... eh bien, il faudrait potentiellement trouver quelque chose - une matière, un cours, une orientation - qui lui convienne.
Xante le regarda dans les yeux, Carbon soutenu ce regard.
- Je vais la jouer franc-jeu, monsieur Carbon. Je vais peut-être me répéter, mais je ne pensais pas vous voir si tôt. Je ne pensais pas vous voir du tout, en fait. Mais vous voilà, le jour même, devant moi. J'apprécie fortement votre intérêt pour la situation de votre fils. Moi-même je suis père, et si jamais quelque chose comme cela arrivait, je viendrai également le jour même. Par ailleurs, je suis également le psychologue de l'établissement. Bien entendu, cela ne veut pas dire que je m'occupe uniquement des fous, bien au contraire. Je pense qu'il serait plus simple d'en parler directement avec votre fils, qu'il vienne me voir et qu'ensemble, nous discutions de son avenir. Mon but est qu'il réussisse dans un domaine qui lui plaît.

Le mutant prit bien le temps de réfléchir à se qui venait d'être dit, puis, une personne entra dans la salle.
- Sir Leon, est-ce que vous allez bien ? Avez-vous trouvé le coupable de cette illusion ? ... ... ... Oh, désolée.
- Ce n'est pas grave, ma chère Helia. Malheureusement, non, je n'ai pas pu trouver l'ennemi. J'ai plutôt tenté d'aider cette personne plutôt que de poursuivre seul un ennemi que, tout compte fait, je n'aurai probablement pas pu vaincre. D'ailleurs, permettez-moi de faire les présentations : Helia, voici monsieur Scott Gem, ou plutôt "Carbon", le père de Nathan.
Le mutant serra la main de la dame. En tous cas, cela lui confirma que ce Xante n'était pas à l'origine de l'attaque psychique, il resta méfiant, mais ses doutes s'apaisèrent.
- Oh, je vois. Enchantée, monsieur. Je me nomme Helia Gunt, domestique de sir Leon.
- Ah ah, je préfère le terme d'assistante, par contre. Comment va mon élève ? J'ai souvenir de te l'avoir confié...
- O-oui... il va bien, ne vous en faites pas. Étant redevenu stable, je me suis dit que je devais venir vous protéger si besoin était...
- Je vois, je vois... merci beaucoup, ma chère Helia. Cela me touche, vraiment.

Le mutant regarda cette échange en haussant un sourcil, puis toussa un peu.
- Hum...
Il ricana légèrement ensuite.
- A-Are you saying that you don't know who WE are ? .... You... You came to Manhattan, and you don't know who we- It's not important.
Carbon s'assit ensuite sur une chaise, reprenant un air sérieux avant de s'adresser à Xante.
- Mr. Leon, I deeply appreciate what you are doing for the youth... But the case of my son is something that can't be helped, I'm afraid. I, myself, never went to school so I can't really force him to enjoy something I never needed in my life... If it's for his future -financially speaking- that you're afraid of, I assure you...
Il écarta les doigts, un diamant se trouva entre chacun.
- We're already doing just fine.
Il les lança ensuite à Helia.
- They're not worth a thing, I didn't put a single thought on them, you can use them as decoration or whatever.
Carbon revint à Xante.
- Speaking of future... you really must be new here, the youth- Hell, even the entire population, I'm sure, has given up : only the elite of science has a chance, and not everybody -including me and my son- can be a scientist... sooooo... sorry.
Le mutant se leva, pour aller s'assoir sur le rebord du pupitre, cette fois.
- And for the... discrimination... I'm sure you will gave me the name of those who are tormenting my son, right ?....

Xante observa minutieusement tous les faits et gestes de Carbon. Et, après quelques instants - après avoir attrapé les diamants, pour être plus précis - Helia en fit de même.
- Je vois. Malheureusement, non, je ne sais pas, encore, qui vous êtes. Il est vrai que je suis arrivé il y a quelques jours et, vu les circonstances, je n'ai pas vraiment prêté attention à ce qu'il se passait dans la ville où j'habitais, fût un temps. Toutefois... je suis curieux, maintenant. Votre assurance et vos mimiques m'indiquent que vous semblez être quelqu'un de relativement important, par ici. Alors, peut-être savez-vous qui je suis...
Xante but une gorgée de café, puis continua :
- Au sujet de votre fils... dans ce cas, je pense qu'il lui serait plus utile - et agréable - de changer d'orientation. Je n'entends pas par là de changer de domaine d'étude, non, je parle... d'activité, peut-être ? Ce que je vais avancer est possiblement une conclusion hâtive, mais... sachant que vous êtes mutant, il y a un haut taux de chance que votre fils le soit aussi. Honnêtement, je ne pense pas que l'école lui soit utile. Toutefois... s'il souhaite aider la population durant des incidents - devenir un héros - eh bien... peut-être pourrais-je tenter de l'aiguiller. Enfin, j'ai arrêté mes activités, mais je connais toujours la théorie. Ainsi que quelques conseils pratiques, si nécessaire... Il est jeune et de nombreux danger guettent les mutants. Ou bien pourriez-vous lui apprendre vous-même ?

Xante rebut encore du café. C'est à ce moment-là que Carbon monta sur le pupitre et demanda des noms au professeur. Ceci, toutefois, ne perturba en rien la sérénité du chimiste. Par contre, Helia se mit sur ses gardes. Xante termina sa tasse, puis répondit :
- Non. S'il y a des embrouilles et que ça va assez loin pour perturber la classe plus que nécessairement, je prendrai les mesures adéquates. Et puis, c'est plus du favoritisme du à la peur que de la discrimination.
Il regarda Carbon dans les yeux. Sans pour autant donner un air de défi, ou un air assassin. Un regard simple, dénué d'une quelconque peur :
- Ce que vous venez de dire me donne l'impression que vous souhaitez régler ça vous-même. Par contre, j'ai la vague impression que vous me menacez... Désolé, cela fait très longtemps que ça ne marche plus sur moi, même si je ne suis plus aussi puissant qu'avant. D'aileurs, je suis certain d'une chose, je ne fais plus le poids contre vous.
Il laissa planer un court silence puis se mit à rire, d'une manière sympathique :
- Ah ah ah ! Désolé, désolé, c'était plus fort que moi. Oui, j'ai bien l'impression que vous n'êtes pas quelqu'un d'inconnu dans cette ville. Sachant que je suis curieux, pourriez-vous me dire ce que je devrais savoir sur vous, mister Carbon ? Hormis le fait que votre pouvoir est vraisemblablement la manipulation du douzième élément... ... ... Oh, à ce propos, ma chère Helia, ici présente, est plus ou moins similaire à vous : plutôt que le carbone, elle maîtrise à la perfection le mercure.
- Hey !
- Sorry.

Hope se sentit soulevé, elle releva sa tête pour voir son père, le gardien de la planète, Altharion. Il était blessé et transpercé par des épées de part en part mais il continuait à avancer, revigoré par l'énergie de la planète. Il fonça dans le premier shitori lui barrant la route et l'annihila, le réduisant à l'état de poussière. il continua à se tailler un chemin sanglant jusqu'a l'un des temples de la planête. Tout sur le chemin n'était que mort et marées de sang mélangés des Shitoris et des Mal'Ak. Altharion finit par poser Hope devant une statue qu'il jeta au loin, cachant dans une alcôve un téléporteur d'ancienne génération, assez instable. Hope dut se mettre dedans rester bien droite, regardant son père avec effroi, il la serra dans ses bras:

"Ne t'inquiête pas je serais juste derrière toi, mais surtout ne bouge pas pendant que je règle le téléporteur."

Il tapa des coordonnées dans la console et le téléporteur commença à se charger.

"Téléportation dans 30 secondes."

A ce moment une explosion retentit, brisant le calme presque morbide qui régnait depuis quelques minutes aux alentours. Un rayon tomba du ciel créant une immense vague de feu dans l'horizon, mais se rapprochant petit à petit du temple, tandis que la planête tremblait. Altharion tomba à genoux, le regard vide.

"Il a osé... C'est un... monstre.
-Papa.
-téléportation dans 20 secondes."

Le père se retourna pour voir sa fille en larmes, effrayé par la vague de feu qui se rapprochait bien trop vite. Altharion reprit ses esprits et concentra tout son pouvoir ainsi que celui restant dans la planête meurtri pour frapper dans la vague de feu, réussissant à stopper autour de lui et du téléporteur.

"téléportation dans 10 secondes."

Altharion souffrait le martyr face à la puissance écrasante qui l'assaillait lui désintégrant petit à petit sa chair et ses os, mais il réussit malgré tout à contenir assez la vague pour pouvoir tourner sa tête vers sa fille:

"Kaalia, tu dois dire aux gardiens ce que tu as vu, ils comprendront!
-Papa!
-Je suis désolé Kaalia, je ne peux pas venir avec toi. Mais sache que ta maman et moi, nous serons toujours à tes ... côtés..."

Altharion put à peine finir sa phrase que la vague reprit le dessus l'annihila complétement, et alors que la vague se rapprochait dangereusement de Hope, l'éclair bleu typique de la téléportation l'aveuglat.

Le mutant écouta attentivement le professeur.
- Je vois. Malheureusement, non, je ne sais pas, encore, qui vous êtes. Il est vrai que je suis arrivé il y a quelques jours et, vu les circonstances, je n'ai pas vraiment prêté attention à ce qu'il se passait dans la ville où j'habitais, fût un temps. Toutefois... je suis curieux, maintenant. Votre assurance et vos mimiques m'indiquent que vous semblez être quelqu'un de relativement important, par ici. Alors, peut-être savez-vous qui je suis...
Le mutant sourit.
- No... I must say, I didn't dig deep into your profile.
- Au sujet de votre fils... dans ce cas, je pense qu'il lui serait plus utile - et agréable - de changer d'orientation. Je n'entends pas par là de changer de domaine d'étude, non, je parle... d'activité, peut-être ? Ce que je vais avancer est possiblement une conclusion hâtive, mais... sachant que vous êtes mutant, il y a un haut taux de chance que votre fils le soit aussi. Honnêtement, je ne pense pas que l'école lui soit utile. Toutefois... s'il souhaite aider la population durant des incidents - devenir un héros - eh bien... peut-être pourrais-je tenter de l'aiguiller. Enfin, j'ai arrêté mes activités, mais je connais toujours la théorie. Ainsi que quelques conseils pratiques, si nécessaire... Il est jeune et de nombreux danger guettent les mutants. Ou bien pourriez-vous lui apprendre vous-même ?
Un regard sombre était maintenant sur le visage de Carbon.
- My son is indeed a mutant and is already well trained, thank you very much... but I will never allow him to be a hero...
Le mutant tourna la tête, mais le son de sa voix fut glaciale.
- Heroism is the quickest way to die, here...
Carbon regarda à nouveau ses deux interlocuteurs, avec un ton plus chaleureux.
- Of course, destruction of public properties is handle by all forms of "authorities", but, you see, depending on who you are -and if you get along with Greeny, I mean the Green Goblin-, you can get away with "some actions" and avoid the majors consequences... bonus : if someone try to stop you, he will be taken care of... For exemple : I saw a guy robbing a bank that wasn't in relation with Greeny, another guy came and then tried to stop him : only the "hero" was arrested because he was considered "dangerous" and died beated to death in prison ... another one : a drunk politician raped and murdered a young girl, the "hero" who kicked his ass was executed and the politician is still clean...
Le mutant partit pour saisir une cigarette, mais il se rappela qu'il était dans un lycée, il fixa son regard sur l'homme, et même si aucune menace ni animosité ne se dégageait, on pouvait y sentir une grande intensité.
- Just between you and me, Mr. Leon, if I were you, I wouldn't return to my ancient activities, and I wouldn't tell anyone about them...

Xante répondit alors quant-à la demande des noms.
- Non. S'il y a des embrouilles et que ça va assez loin pour perturber la classe plus que nécessairement, je prendrai les mesures adéquates. Et puis, c'est plus du favoritisme du à la peur que de la discrimination.
Carbon plissa les yeux.
- Understand...
- Ce que vous venez de dire me donne l'impression que vous souhaitez régler ça vous-même. Par contre, j'ai la vague impression que vous me menacez... Désolé, cela fait très longtemps que ça ne marche plus sur moi, même si je ne suis plus aussi puissant qu'avant. D'ailleurs, je suis certain d'une chose, je ne fais plus le poids contre vous.
Carbon mit ses mains devant lui, rigolant un peu.
- Wow, Wow ! Calm down, I have no intention of threatening you, let alone fight you, Mr. Leon !
Carbon rejoignit ensuite le rire sympathique de Xante, mais il réfléchissait à plein régime : plus il arrivait à rassembler des choses sur ce type, moins il arrivait à s'en faire une idée.
- Ah ah ah ! Désolé, désolé, c'était plus fort que moi. Oui, j'ai bien l'impression que vous n'êtes pas quelqu'un d'inconnu dans cette ville. Sachant que je suis curieux, pourriez-vous me dire ce que je devrais savoir sur vous, mister Carbon ? Hormis le fait que votre pouvoir est vraisemblablement la manipulation du douzième élément... ... ... Oh, à ce propos, ma chère Helia, ici présente, est plus ou moins similaire à vous : plutôt que le carbone, elle maîtrise à la perfection le mercure.
- Ah ?!
- Hey !
- Sorry.
Le mutant vont se placer devant la dame, son enthousiasme se lisant sur son visage, il lui saisi les mains qui contenaient encore les diamants.
- Really ?! It is sooooo rare to find a element-based mutant those days ! I'm honored ! And, if I recall correctly, you are waaaay above me !
Sans perdre son sourire, il se tourna vers Xante.
- Trust me, it'll be more fun if you find out by yourself, it's not that hard, really.
Il sortit alors un papier de sa poche arrière.
- My number, just in case.
Le mutant fit un clin d’œil à ses interlocuteurs.

Le chimiste écoutait attentivement les paroles du mutant. Plus ce dernier parlait, plus il devinait son éventuelle position dans la société de cette ville. Visiblement, New York n'était pas du tout une cité accueillante pour les héros. Il se lança :
- Intéressant. Fort heureusement pour moi, je n'ai pas vraiment l'intention de reprendre mes activités. Quand bien même ma famille fut l'une des meilleures Dynasties héroïques du Pays-Bas - voire même d'Europe - je les ai tous perdus suite à une embuscade... et la mort de ma femme me confirma qu'être un héros n'était pas dans mes cordes. Malgré que je trouve que le fonctionnement de la cité est un peu bancal... je pense quand même que des héros peuvent être utile. Non pas contre des petites futilités comme des braquages ou autres délits du domaine policier, mais plutôt contre des catastrophes d'une grande ampleur et insolvables par les forces de l'ordre. Contrôler un démon, par exemple, en ferai partie. Mais bon... qui suis-je pour me mêler de la politique d'une ville, n'est-il pas ?
Au vu de la réaction de Carbon, le professeur était assez surpris. L'aurait-il surestimé ? Non... peut-être était-il juste intelligent. Xante ne savait rien de lui et ne connaissait pas la puissance de ce mutant. Mais, d'après ce qu'il avait pu comprendre, Carbon non plus n'avait pas l'air d'avoir beaucoup d'information sur lui ou même encore sa Dynastie.
Puis, lorsque Carbon se dirigea vers Helia, celle-ci ne savait pas trop comment réagir. Elle ne fit que répondre :
- J'ai reçu ces pouvoirs lorsque sir Leon m'a sauvé la vie. De plus... ce n'est pas parce que le numéro atomique du mercure est plus élevé que celui du carbone qu'il en est pour autant plus puissant.
Avant que le mutant ne se retourne à nouveau vers Xante, celui-ci dit doucement :
- Oh ? Tu es venue ici ? Tu n'es pas rentrée directement à la maison ?
Carbon se retourna et vit une petite fille, blonde aux yeux bleue, avec deux petites couettes et un sourire niais, aux côtés de Xante. Elle devait avoir aux alentours de sept ans. Le professeur tourna son regard vers le mutant et lui répondit avec un petit sourire :
- Je vois, j'essaierai de voir qui vous êtes. Quelque chose qui pourrait être drôle, eh bien, ce serait que vous aussi vous deviniez qui je suis réellement. Je garderai votre numéro si jamais j'ai encore besoin de vous... d'ailleurs, tenez, prenez-le mien également, sait-on jamais.
A son tour, il donna un bout de papier à Carbon avec son numéro de téléphone inscrit dessus. Puis, il continua :
- Ah, c'est vrai. Monsieur Carbon, je vous présente ma fille, Lyla. C'est un véritable ange, ah ah ah !
Elle s'approcha doucement du mutant et le regarda de bas en haut, puis lui fit un grand sourire niais et le salua d'une petite voix adorable :
- Bonjour monsieur !

Le mutant écouta la réponse de Xante, gardant son opinion pour lui-même, même s'il en partageait une grande majorité.
Son attention revint à Helia.
- J'ai reçu ces pouvoirs lorsque sir Leon m'a sauvé la vie. De plus... ce n'est pas parce que le numéro atomique du mercure est plus élevé que celui du carbone qu'il en est pour autant plus puissant.
- I know, it's just a private joke between me and all the element-based mutants I've met.
Avant qu'il puisse se retourner, il entendu la voix de Xante.
- Oh ? Tu es venue ici ? Tu n'es pas rentrée directement à la maison ?
Quand Carbon se retourna, il vit une petite fille, blonde aux yeux bleue, avec deux petites couettes et un sourire niais, aux côtés de Xante. Elle devait avoir aux alentours de sept ans. Carbon couvrit sa bouche de sa main, des étoiles dans les yeux.
- *gasp*
- Je vois, j'essaierai de voir qui vous êtes. Quelque chose qui pourrait être drôle, eh bien, ce serait que vous aussi vous deviniez qui je suis réellement. Je garderai votre numéro si jamais j'ai encore besoin de vous... d'ailleurs, tenez, prenez-le mien également, sait-on jamais.
Carbon prit le morceau de papier sans quitter la petite fille des yeux.
- Ah, c'est vrai. Monsieur Carbon, je vous présente ma fille, Lyla. C'est un véritable ange, ah ah ah !
Elle s'approcha doucement du mutant et le regarda de bas en haut, puis lui fit un grand sourire niais et le salua d'une petite voix adorable :
- Bonjour monsieur !
Carbon prit le même sourire niais, et se baissa au niveau de la petite fille.
- Hi ! Gosh, you're so cute, sweetheart !
Il attendit de voir si elle comprenait se qu'il disait, puis continua.
- Moi c'est Scott ! Toi c'est Lyla, hein, -god, can I pick her up ?- Ça va ? Comment t'es arrivé ici ?
Il la souleva alors, en rigolant.
- Your daughter is a-do-ra-ble !

Xante était surpris. Et ce, par deux choses. Premièrement, par le fait que Carbon avait cessé de parler anglais. Deuxièmement... Eh bien, sa réaction assez surprenante.

Lorsqu'il lui parla en anglais, la petite se mit un doigt sur la bouche et sa tête se pencha légèrement sur le côté, avec un regard interrogateur. Puis, il parla en latvérien. Et à ça, elle répondit :
- Oui, ça va très bien, je suis venir rejoindre papa car je voulais voir son école ! Et toi monsieur, ça va ?
Xante adressa un sourire paternelle à l'encontre de Lyla puis répondit à Carbon :
- En effet, elle est adorable, ah ah ah ! En fait... c'est vrai qu'elle est un peu chipie pour le moment, elle joue un peu trop avec ses pouvoirs. Elle parvient à se téléporter sur de courtes distances, pour dire vrai.
Helia, par contre, semblait perplexe. Il y avait quelque chose qu'elle ne comprenait pas. Malgré ses efforts, elle ne put s'empêcher de demander :
- Sir Carbon... je ne comprends pas. Vous n'avez pas l'air méchant et vous n'êtes pas non plus aussi effrayant qu'un monstre... alors pourquoi la majorité de l'école - et surtout des professeurs - ont l'air de vous craindre comme la mort ?
- Allons, allons, ma chère Helia... ce n'est pas trop poli envers notre invité ! Toutefois, je partage ton avis sur ce point. Je reconnais que je ne ressens pas d'animosité ou de malfaisance justifiant la terreur de mes collègues. Toutefois, je ne peux pas vraiment juger, j'ai pris de mauvaises habitudes et depuis la... disons, "pertes" de mes pouvoirs, je n'ai pas encore prit l'habitude de remettre à niveau mon... comment dire... indice de méfiance ?

- Oui, ça va très bien, je suis venir rejoindre papa car je voulais voir son école ! Et toi monsieur, ça va ?
- Ça pourrait aller mieux, je suis un peu fatigué, mais sinon ça va !
- En effet, elle est adorable, ah ah ah ! En fait... c'est vrai qu'elle est un peu chipie pour le moment, elle joue un peu trop avec ses pouvoirs. Elle parvient à se téléporter sur de courtes distances, pour dire vrai.
- Mmhmmh.
Carbon continuait de tenir la petite, son instinct paternelle avait été mit en éveil.
Helia lui parla donc, le faisant cligner des yeux dans sa direction.
- Sir Carbon... je ne comprends pas. Vous n'avez pas l'air méchant et vous n'êtes pas non plus aussi effrayant qu'un monstre... alors pourquoi la majorité de l'école - et surtout des professeurs - ont l'air de vous craindre comme la mort ?
- Allons, allons, ma chère Helia... ce n'est pas trop poli envers notre invité ! Toutefois, je partage ton avis sur ce point. Je reconnais que je ne ressens pas d'animosité ou de malfaisance justifiant la terreur de mes collègues. Toutefois, je ne peux pas vraiment juger, j'ai pris de mauvaises habitudes et depuis la... disons, "pertes" de mes pouvoirs, je n'ai pas encore prit l'habitude de remettre à niveau mon... comment dire... indice de méfiance ?
Le mutant laissa un silence.
Il tourna en souriant la tête vers Lyla, et toucha du bout de son doigt son nez pour la faire rire.
Son sourire s'effaça un moment.
- Let's just say that... the next time you see me on T.V... maybe don't let her watch the screen...
Il souria à nouveau à pleine dents alors qu'il joua avec la petite dans ses bras.
- J'ai pris ton nez !

Xante esquissa un léger sourire et répondit :
- We don't have T.V. in our mansion, I don't really like those things. I prefer computers. But, yes, I will keep that in mind, mister Carbon.
Il laissa un petit silence et se resservit une tasse de café. Puis, il demanda d'une manière nonchalante :
- Et ainsi donc, vous seriez principalement composé de Carbon que vous maitriserez parfaitement. Avez-vous prévu les protections face aux substances qui vous sont grandement nocives ?
Le mutant continua de jouer avec la fille du professeur, il n'arrêta pas de sourire, mais on put sentir une certaine irritation dans sa voix.
- I'd rather not talk about my abilities, Mr. Leon...
- Oh, c'est vrai... je suis confus, ce n'était pas vraiment intelligent de ma part. Si vous êtes une figure emblématique de New York, pourquoi donneriez-vous des informations à un ancien héros venant tout juste d'arriver, n'est-il pas ? Franchement, parfois, je regrette de ne pas en avoir fait de même aux Pays-Bas. Ma femme me le rappelait souvent : peu importe la puissance, il faut rester prudent.
Il termina sa tasse puis en reprit un d'un thermos se trouvant sur un bureau d'élèves, à la seconde rangée. Là où avant, il n'y en avait pas. Il but une gorgée et continua :
- En tout cas, je suis content de vous avoir rencontré. Maintenant... vous connaissez cette ville mieux que moi, alors laissons un peu de côté les questions professeur-parent... Avez-vous une idée de ce qui aurait pu causer ces cauchemars ?
- It definitely was a psychic attack, but as for the one behind it ? I don't know, but be sure I will.
Carbon posa la petite au sol.
- Tiens, voilà, ma chérie, retourne voir papa !
Le mutant se releva.
- I feel the same way about meeting you... you are an... interesting individual, Mr. Leon.
Xante sourit et répondit :
- Un grand merci à vous. Toutefois, je ne pense pas être si intéressant que ça... je suis juste un homme normal, ayant fait des erreurs. Quoiqu'il en soit, vous êtes le bienvenu chez moi, au manoir. En plus, je pense que ça fera plaisir à ma petite Lyla ; elle a l'air de vous apprécier !
- .... Then we definitely have a lot in common... I'll be please to pass by, thank you, your daughter has the cutest smile and I'd love to see it again.
Le mutant s'avança pour serrer la main au professeur, puis fit un signe de tête à Helia, et enfin, un sourire à Lyla avant de sortir de la salle.
Xante termina sa tasse de café et passa à côté d'Helia :
- Je commence un peu à saisir le personnage. Ce n'est pas vraiment un mauvais bougre. En tout cas... ma théorie s'annonce de plus en plus plausible. Sur ce, ma chère Helia, rentrons, nous aussi.

Nous sommes dans un carrefour de New York, alors que les gens prenais leur café dans un coin de rue, ou que d'autre travaillais, et d'autre se baladais tout simplement, tous furent légèrement interrompu par une sorte d'explosion, qui n'a fait aucun dégâts matériel, si se n'est un cul de poule. Il en ressorti tout de même autre chose, plutôt anodin de cette explosion. Un cavalier, portant une armure de plaque et monté sur une jument, faisant penser à un cavalier du moyen âge, sans armoirie. Le cavalier ne tourna même pas le regard et sa jument se déplaça tranquillement, partant tout droit.

Ethan ne lui mentait pas. L'aura qui se dégageait de lui le prouvait. A défaut d'avoir le salop qui a coordonnée l'attaque sur l'orphelinat, il y avait une autre utilité que Nikolas envisageait pour Ethan. Le psyker fit mine d'ignorer l'étranger et fit un pas dans le vide, dans la direction de l'orphelinat, chutant du toit avant de stoppe sa chut d'une onde télékinétique et de se poser doucement sur le sol. Il se dirigea vers le bâtiment en ruine, s'arrêtant à quelques mètres des corps inerte des ''supers'' ayant causé la catastrophe.

« Camarade Ethan. Un pouvoir non contrôlé est un danger, vous avez raison. Mais je sais à mes propre dépend, ce que peu ressentir une personne subissant le poids d'un pouvoir qu'il ne contrôle pas. Je ne crois pas qu'il soit de bon ton de.... éliminer cette femme. Par contre, j'ai toujours une offre à vous faire, Camarade. Je vais faire simple. Retirez vous. Maintenant. En échange de quoi je vous laisserai un moyen de me contacter afin de faire affaire. Et je me charge de stopper la jeune fille dont les pouvoirs semble vous faire autant de mal. Et, afin d'équilibré cet accord, je vous offre une faveur de votre choix, tant que ça reste dans mes moyens. Alors, avons nous un accord ? »

Oblivion ne put s'empécher d'avoir une moue désapprobatrice à l'annonce de l'offre de Nikolas, malgré tout il garda sa contenance et descendit afin d'être proche de nikolas, mais en restant à un bon mètre du sol, et remis son masque:

"Votre offre est assez handicapante pour moi, mais bon. Je l'accepte, rappelez vous que vous me devez une faveur que je reviendrais chercher un jour, je n'ai juste pas encore décidé quand. Cependant Nikolas, n'oubliez pas que vous ne retardez que l'inévitable pour ces soi-disant héros, qu'ils tombent par moi ou par les forces de Fatalis cela ne changera rien, ils finiront par tomber, disons que moi j'ai la décence d'administrer un sédatif pour ne pas entendre leurs cris de souffrance."

Oblivion s'en alla ensuite, en rapatriant toutes ses machines de guerre avant de rentrer pour examiner sa dernière prise, le héros Evan à la mutation si intéressante. Il prépara une cuve dans laquelle placer le héros, un mélange de nutriments, de sédatifs et d'anesthésiants pouvant directement rentrer par les pores pour maintenir en vie et endormi le sujet. Par précaution il ajouta un autre masque respiratoire pour le faire respirer et au moindre mouvement suspect de la cible, lui faire respirer une dose d'un très fort anesthésiant.

Après avoir vérifié les premières données concernant son état de santé, Oblivion commença ensuite à tenter d'analyser son organisme en y faisant rentrer des nanobots, pour voir que ceux-ci se désintégraient à cause de la chaleur de son sang.

"Hum c'est assez embarassant, bon eh bien nous allons devoir passer par une autre voie."

Oblivion envoya des nanobots par le tuyau respiratoire pour examiner l'estomac et les poumons de son cobaye et récupérer plusieurs prélèvements pour les analyser et trouver potentiellement le génome mutant.

D'un seul coup une alarme retentit dans le laboratoire d'Oblivion.

"Intrus détecter!"

« Mais c'est pas vrai, on peut pas travailler tranquille dans cette ville de merde ?! »

Oblivion retrouva rapidement son calme et se précipita sur son ordinateur pour enclencher tout les mécanismes de défense ainsi que toute ses machines de guerre qui commençaient à se rassembler vers la salle principale où se trouvait Oblivion. Dans le même temps il activa les caméras de sécurité pour voir qui avait le culot de s'introduire chez lui sans même se présenter.

Soudain Oblivion eu un sourire dément avant d'éclater de rire. Phantom lui-même venait de se présenter à sa porte, pourquoi ? Il ne le savait pas encore mais il activa tout les systèmes d'enregistrement et de diffusion en direction du bureau de striker et commença une procédure de maitrise et nettoyage de tout les cobayes en tube, incluant Evan. Il envoya des nanorobots prêts à faire exploser les organes vitaux des sujets si jamais il devait effacer les traces, tandis que les autres nano-robots présent dans Evan prirent les prélévements et se dirigeait dans leur microrobot d'évacuation, qui alla se cacher dans une turbine d'aération, avec d'autres contenant une sauvegarde des données qu'il avait accumulés depuis ses débuts en tant que chercheur « non-conventionnel ». Enfin Oblivion s'installa sur un siège de microbots et attendit son « invité surprise ».

Hope reprit consience après cet éclair bleuté brusquement, comme sortie d'un mauvais rêve. Elle se demandait si elle c'était cogné la tête à cause de l'explosion de la bombe. Les larmes coulait tant les souvenirs venait douloureusement de sortir des tréfonds de sa mémoire. Elle observa les alentours, tout n'était que ruine et désolation, tandis qu'a côté d'elle gisait un enfant, gravement blessé. Hope se précipita vers l'enfant pour prendre connaissance de son état, il était vivant mais pas pour longtemps. Elle commença à déployer ses ailes, mais la douleur l'en empécha, certainement l'explosion l'avait gravement blessé, malgré qu'elle ait tenter de concentrer son pouvoir pour se protéger ainsi que l'enfant. Elle passa outre la souffrance pour commencer à déchirer ses vêtements et faire des bandages à l'enfant. Elle ne savait pourquoi elle l'aidait, parce que c'était son devoir, ou pour oublier ce qu'elle venait de vivre ?

« Par pitié, survis petit ! »

Cette étrange scène avait dévastée Bloodedge, il n'y avait pas d'autres mots pour cela. Elle voulait crier, elle voulait pleurer, mais elle n'y arrivait pas. Elle ferma les yeux pendant un long moment, et quand elle les ré-ouvrit... L'orphelinat en ruine, là où elle était venue avant tout cela. Mina poussa un soupir de soulagement: ce n'était qu'un rêve. Puis, elle commença à s'inquiéter.

"... Shana...?"

La jeune gitane regarda autour d'elle, il ne restait plus rien du bâtiment, juste le site en ruine et les dernières flammes arrivant à leur fin. Elle aperçut la créature en train de faire son possible pour sauver l'enfant. Mais pas de réponse.

"Shana?
-... Frangine?"

Un autre soupir de soulagement sortit de la bouche de Mina avant qu'elle ne s'enlace elle-même à défaut de pouvoir enlacer sa sœur.

"Ah bah putain, c'était... inattendu.
-Je suis désolée Shana... Tellement désolée...
-Ça va, tu t'es déjà excusée plein de fois pour ça.
-... Pour quoi?
-Bah tu sais, "ça"... Ce qu'il s'était passé.
-Mais je ne... Attends, on n'a pas eu le même rêve?
-De quoi? T'as vu quoi toi?"

Mina se leva lentement, faisant de son mieux pour que son sang ne quitte pas son corps. Il faut dire que la chute de tout à l'heure ne l'a pas laissé indifférente.

"On en parlera plus tard, quand on sera en meilleur état et à l'abri."

La jeune femme regarda une nouvelle fois autour d'elle, cherchant des visages reconnaissables.

"Jeff? Drake?"

Elle commença ainsi à les chercher.

Les morceaux dévièrent alors et l'homme prit alors une apparence un peu plus concrète. Si je ne l’avais pas vue de mes propres yeux, je ne l’aurais pas crue, cette homme, c’était moi, enfin moi adulte, moi tel que je m’imaginais plus tard, certes avec quelques petites choses différente, mais bel et bien moi.

«Je vois que je n'ai pas changé, toujours aussi naïf. Disparaît avec ton propre fardeau!»

Tous les restes de l'orphelinat, c'est à dire tout le bâtiment, sol compris se fit arracher du sol et commençait à foncer droit sur moi. Je le sentais, je … enfin il venait d’utiliser qu’une petite partie de son pouvoir. Et pourtant, il manipulait tant de chose. Je ne savais si je devais admirer cet homme où le maudire.
Manipulant la graviter de mes propres habits pour les rendre aussi léger que possible.

-JE VAIS TE TUER POUR AVOIR FAIT CA ! Dis-je alors en sortant une de mes lames dans la main droite tandis que de la gauche je projetais sur lui mes billes magnétiques.

-Me tuer ? Tu es si prévisible. Meurt.

C’est alors que je sens ma dague littéralement m’échapper des mains pour se planter dans ma jambe droite, tandis que les débris que j’avais réussis à éviter change tout d’un coup de direction et commence à se percuter dans mon dos. Le choc est énorme, je suis propulsé en l’air, à mon grand désarroi. Je me fais alors emprisonner dans une sorte de prison de débris, des tiges d’acier me transpercent le corps, je tente de recracher le sang qui s’agglutine dans ma gorge mais rien à faire, je n’y parviens pas. Dans la douleur et l’agonie j’entends sa voix, ma voix.

-Tu es si faible, tu n’es rien et tu ne deviendras jamais rien … Disparais.

Je ressens alors une forte pression, je ne peux crier ma douleur à cause du sang dans ma bouche, puis plus rien. La mort ma prit.

Puis, sans savoir pourquoi, j'ouvre les yeux, je suis devant la porte du professeur Leon, la main sur sa poignet, le visage en sueur, la gorge irrité et une vive douleur dans la jambe. Je ne comprend pas, que c'est-il passé? je dois vérifier, je dois en être sur.

Je quitte alors le couloir, puis le bâtiment et en enfin l'école, je marche le plus vite possible en direction de mon orphelinat. j'ai un mauvais pressentiment.